FAQ

C’est une méthode particulièrement adaptée à l’espace urbain, pour recréer plus rapidement, sur des sols sans humus, très dégradés ou déforestés, des mini écosystèmes forestiers autonomes et résilients. Ainsi, la méthode suit plusieurs principes s’inspirant de la nature :

• l’utilisation d’essences très locales, au stade jeunes plants
• une plantation dense de 3 arbres minimum au mètre carré pour une compétitivité douce entre les essences
• une plantation suivant également les 3 strates naturelles d’une forêt : arbustes, arbres de taille moyenne et grand arbres
• si besoin, la restauration de la couche arable pour les sols les plus dégradés afin d’aider les arbres à recréer plus rapidement leur sol forestier
• et bien sûr, une absence d’intervention humaine après 3 ans car la forêt remplira alors seule ses besoins en eau et en nutriments

Nous recommandons une surface minimum de 300m2 avec un minimum de 4 mètres de large. La surface maximale, disons celle au-delà de laquelle nous n’allons pas est de 3000 m2.

Au sens strict du terme, c’est vrai : une forêt mesure au minimum 0,5 hectares.
Techniquement, si cela heurte les spécialistes, on peut parler de boisement dense, ou de bosquet. Nous travaillons en imitation de la forêt naturelle avec des essences forestières, le plus souvent, dans une zone urbaine ou industrielle densément bâtie, où il n’y a pas assez d’espace pour planter une véritable forêt.
Miyawaki insistait sur le fait que symboliquement, qui plante trois arbres, plante déjà une forêt 🙂 De plus le terme de forêt développe un imaginaire qui aide beaucoup à relier à la cause des arbres, un public urbain en manque de nature.
Une mini-forêt est une “forêt de protection de l’environnement”, un véritable lieu de résilience écologique, qui offre une palette variée de services écosystémiques : protection contre les températures extrêmes et le bruit, filtrage des particules fines, gestion des eaux de ruissellement, habitat protégé pour la petite faune et la flore résiduelle, etc…

Nous plantons entre mi octobre et fin mars, sauf si le sol est détrempé ou gelé.

Idéalement oui. A défaut, il faut l’autorisation du propriétaire et sa participation.
Le propriétaire accompagne le projet dans la réalisation : procédure administrative, l’accès d’engins, aménagement ou raccordement éventuel. Il faut également qu’une ou plusieurs personnes puissent assurer l’entretien de la forêt et la collecte de données (photos, mesures) sur 3 ans.

La méthode Miyawaki n’est pas une méthode japonaise à proprement parler même si son créateur est bel et bien 100% japonais. Son créateur, Akira Miyawaki, est avant tout un spécialiste en  botanique et en Génie écologique. Il s’est formé à la phytosociologie en Allemagne avec le professeur Reinhold Tüxen. C’est sur les bases de ce savoir qu’il a développé ses techniques de restauration d’écosystèmes forestiers à grande échelle et ensuite qu’il l’a appliqué aux mini-forêts en milieu urbain et industriel. La philosophie qui découle du travail de Miyawaki est par contre très inspirée par la culture japonaise et leur rapport à la nature et aux arbres en particulier.

Oui. Certains vont mourir, d’autres vont survivre. L’objectif est de créer une résilience à l’échelle de l’écosystème. La plantation de trois arbres au mètre carré va permettre de créer un système dynamique dans lequel une compétitivité douce va s’installer entre les essences durant laquelle chacun va chercher sa niche. Du fait de la densité de plantation, le feuillage va rapidement recréer une canopée ombragée, donc un micro-environnement humide qui va participer à la mise en place d’un sol de type forestier. La compétition pour la lumière va stimuler la croissance des arbres. A partir de la 3e année, la forêt deviendra autonome. Elle commencera à créer son propre sol qui sera protégé et nourri par le couvert végétal. Les conditions optimales étant réunies, vous pourrez alors en laisser la gestion à la nature.

Pendant 3 ans, il sera uniquement demandé de désherber et d’arroser en été.
L’objectif n’est pas la croissance optimum de chaque plant, mais la résilience optimum à l’échelle de l’écosystème.

Vous pouvez faire un don (mensuel ou ponctuel) à l’association ou encourager votre entreprise à devenir mécène d’une MiniBigForest ! Nous sommes toujours en recherche de soutien financier, et vous pouvez retrouver sur la page Mécénat les différentes façons de nous aider dans notre mission de reforestation.

Faire un Don

Devenir Mécéne 

C’est tout simple ! Vous vous rendez sur la page dédiée, qui se trouve ici, et remplissez le questionnaire. Au plaisir de vous rencontrer !

Les municipalités, écoles, entreprises, et particuliers se tournent vers nous. Nous étudions ensuite avec elles les terrains éligibles à la mise en place d’une forêt Miyawaki (étude de faisabilité selon cahier des charges précis). Puis, nous associons les publics à sensibiliser pour planter sur ces terrains (le plus souvent possible : les communautés locales, qui deviendront les MiniBigKeepers, c’est à dire les gardien-enne-s de la forêt).

Notre association a été créée le 8 décembre 2018.  Voir l’équipe sur cette page.

Oui, Il est envisageable d’organiser dans votre entreprise une action sur une demi-journée ou une journée à laquelle toute votre équipe pourrait participer pour planter une mini-forêt, dans la mesure où vous choisissez un type de mécénat qui le permet. Pour cela, consultez notre page “Devenir MiniBigMécène”